Je sentais le regard noir de certaines filles sur mon passage. Assez compréhensible quand on savait que j'étais censée me trouver à la laverie. Je risquais un avertissement si un gardien me trouvait, où si quelqu'un me balancé. Pourtant quand quelque chose peut vous rajouter je ne sais combien d'années en taule, il est difficile de l'enlever de votre esprit. Rassurez vous je n'ai pas fini par tuer Grey, bien que parfois c'est tentant. Non c'était plutôt quelque chose qui touche au marché noir... Et à la vente de drogue. En fait, je crois qu'il est temps que vous soyez au courant de ce qui ce passe.

Dès mon arrivé à Litchfield j'avais eu envie de me lancer dans le commerce de la drogue en milieu carcéral. Histoire de m'occuper et surtout parce que je trouvais que c'était un bon moyen pour que les autres détenues me laisse tranquille. Mais bon, on ne se lance pas tête baissée dans ce milieu. Il faut d'abord se faire oublier, et trouver des personnes de confiance. C'est finalement au bout de deux ans, que j'ai trouvé le plan parfait : le marché noir de Montmorency. Elle cherchait à diversifier son trafic et moi je voulais une associée à qui je pouvais avoir un minimum confiance.

Je me rendais donc à la bibliothèque pour voir si notre collaboration était toujours d'actualité. J'avais trouvé facilement des contacts à l’extérieur pour me fournir, il me fallait juste le feu vert de Montmorency. Et oui je n'étais pas assez bête pour me retrouver avec de la drogue sur le dos, alors que je ne lui avais parlé que quelque fois.La bibliothèque était presque déserte. Je n'étais même pas étonnée. Pourtant certaine filles auvaient bien besoin de venir un peu plus ici.  Ma futur associée était en train de travailler. Il me semble qu'elle ne m'avait pas vu arriver, à moins qu'elle cherchait à m'éviter. Quoi qu'il en soit je m'approchais. «  Montmorency ». J'avais évidement attendu d'être à côté d'elle pour l’interpeller. Nous n'avions pas besoin d'attirer le regard sur nous. Je m'étais ensuite contentée d'un regard et d'un signe de tête, pour lui faire comprendre que nous devions parler affaire ailleurs. Je m'enfoncait donc entre les rangés de bouquins pour trouver l’endroit le plus reculé de cette bibliothèque. Je ne me retournais même pas pour vérifier si elle me suivait. C'était de la folie cette histoire. Pourtant je ne pouvais pas me permettre de montrer mon stress, ça éveillerai trop les soupçons. Et puis je dois avouer que j'étais assez excitée par ce qui ce tramé. L'adrénaline doit être un truc qui me fait du bien.  Je me suis finalement arrêtée. En attendant qu'elle soit devant moi, je pris un livre histoire de paraître moins suspecte au cas où un gardien se trouvait dans les parages.